Collection Online

Portefeuille

Aston Martin V8 Vantage Shooting Brake, GB/CH 1999Le break le plus puissant et le plus rapide du mondeLe constructeur britannique de voitures de Aston Martin a réalisé son premier break en 1964 é la demande du propriétaire de l’usine, celui-ci souhaitant pouvoir emmener son chien commodément et en accord avec son standing. Ce sont les mêmes raisons qui ont été à l’origine de la transformation d’une voiture de sport exclusive en un break sportif, dans l’exemple exposé.Les deux entreprises suisses Dante Rubli et Roos a non seulement complété la carrosserie, mais a également optimisé le moteur et la structure. Le design se distingue aussi bien des formes classique des voitures de sport que des breaks familiaux conventionnels. Le résultat es une voiture de sport luxueuse au design unique en son genre – le break le plus rapide du monde.
  • Aston Martin V8 Vantage Shooting Brake, GB/CH 1999
    Le break le plus puissant et le plus rapide ...
  • Aston Martin Lagonda Ltd (1976), Constructeur, archivalisch belegt
    Roos Engineering LTD (1976), Constructeur de moteurs, archivalisch belegt
    Design by Dante (1976), Designer/in, Carrossier, archivalisch belegt
  • Inv. Nr. VHS-7621
  • en savoir plus
Le bac du Klingental « Vogel Gryff », de Bâle, construit en 1962Du Grand au Petit Bâle en bacContrairement aux ponts sur le Rhin, les bacs bâlois ne peuvent pas se targuer que d’une histoire remontant au XIXe siècle. Le premier bac fit la navette entre Harzgraben et Waisenhaus de 1854 à 1877, année où fut ouvert le pont de Wettstein. Cette année-là, ce bac fur déplacé vers l’aval et entra en service sous le nom de bac du Münster. Le bac entre la Danse des Morts et la caserne a commencé son activité en 1862 et, sous le nom de bac du Klingental, il la poursuit aujourd’hui encore comme « pont flottant pour piétons », ainsi qu’il est décrit dans un premier projet de 1848. Enfin, le plus jeune des trois bacs bâlois, le bac de Saint-Alban, fonctionne depuis 1894. A l’initiative de celui qui était alors le directeur de l’Office bâlois du tourisme, les trois bacs reçurent en 1944 les noms des emblèmes des trois corporations du Petit Bâle: d’amont en aval, ce sont le « Wilde Ma » (« Sauvage », bac de Saint-Alban), le « Leu » (« Lion », bac du Münster) et le « Vogel Gryff » (« Griffon », bac du Klingental). La Société artistique de Bâle a exploité ces trois bancs jusqu’en 1954.Les bénéfices de cette entreprise permirent notamment de construire la Kunsthalle. Puis la Société artistique fit généreusement cadeau de ces bacs aux passeurs. Ils les exploitèrent pour leur propre compte, après quoi une fondation acheta celui du Klingental en 1972, puis celui de Saint-Alban en 1976, et les afferma. Le bac du Münster est demeuré en propriété privée. Les anciens « Wilde Ma » (bac de Saint-Alban) et « Vogel Gryff » (bac du Klingental) furent remplacés par des bateaux du même nom, le premier en 1977 et le second en 1983.
  • Le bac du Klingental « Vogel Gryff », de Bâle, construit en 1962
    Du Grand au Petit Bâle ...
  • Fähri-Verein Basel (Verein Freunde Basler Fähren) (1974), Exploitant type, archivalisch belegt
    Johann Waldmeier AG Bootbau und Sport (1974), Constructeur-type, archivalisch belegt
  • Inv. Nr. VHS-9157
  • en savoir plus
Wagon porte-autos avec toit de protection Sdt 5085 9803 103-9, BLS, 1969Plus vite vers le sud avec l’auto en trainDepuis 1926, la BLS transporte des automobiles accompagnées à travers les tunnels du Lötschberg et du Simplon. Elles étaient d’abord encore transportées sur des wagons à marchandises ouverts, attachés à un train de voyageurs ou de marchandises. À partir de 1960, avec le chargement d’automobiles conformément à un horaire, les passagers restent assis dans leur voiture pendant le trajet. Les wagons porte-autos sont équipés de toits pour les protéger contre les chutes de pierres et le contact avec la caténaire. En 2010, la BLS a fêté son 40 millionième véhicule chargé.
  • Wagon porte-autos avec toit de protection Sdt 5085 9803 103-9, BLS, 1969
    Plus vite vers le ...
  • SWS Schweizerische Wagons- + Aufzügefabrik AG (Schweiz. Wagonsfabrik Schlieren, Schweiz. Waggonsfabrik AG) (1899 - 1985), Constructeur
    BLS Bern-Lötschberg-Simplon Bahn (1907 - 2006), Exploitant ou utilisateur
    BLS AG (*2006), Exploitant ou utilisateur
  • Inv. Nr. VHS-11935
  • en savoir plus
Support de téléphérique avec deux télécabines à mouvement continu, 2016Un moyen de transport conquiert les AlpesUn support de téléphérique tient, dans son pylône, les bascules contenant les trains de galets dirigeant le câble. Le pylône englobe aussi plusieurs dispositifs pour l’entretien et pour la sécurité au travail. Les trains de galets transportent généralement le câble vers le haut et forment alors ce qu’on appelle les supports. Mais il existe aussi des pylônes en compression, où les trains de galets compriment le câble. Avec les trains de galets support-compression, le câble est guidé par des galets en haut et en bas.Après plus de 30 ans d’évolution, la quatrième génération de cabine CWA Omega se veut aujourd’hui un genre de norme industrielle à la forme idéale. On trouve la cabine en 2015 dans 60 pays, et elle est toujours plus utilisée en zone urbaine. Le savoir-faire technique du développement suisse réside dans les profilés en aluminium optimisés ainsi que dans la technique d’assemblage.
  • Support de téléphérique avec deux télécabines à mouvement continu, 2016
    Un moyen de ...
  • Garaventa AG, Constructeur, archivalisch belegt
    CWA Carrosseriewerke Aarburg AG (*1939), Constructeur, archivalisch belegt
    Doppelmayr Seilbahnen GmbH (*1939), Constructeur, archivalisch belegt
  • Inv. Nr. VHS-11948
  • en savoir plus
Hans Erni (1909-2015)Panneau illustré pour l'exposition de l'UNESCO, Zurich 1949Hans Erni-Stiftung, Luzern, Depositum der Kunstsammlung des BundesQuelques mois après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'UNESCO a été fondée à Londres en novembre 1945 en tant que sous-organisation de l'ONU. Ses objectifs se retrouvent dans le nom complet "United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization", dont "UNESCO" est une forme abrégée réduite à ses premières lettres: L'organisation se consacre aujourd'hui encore à la promotion de l'éducation, de la science et de la culture ainsi qu'à l'échange mutuel entre les représentants de ces disciplines, mais aussi entre les profanes de différents pays. Encore sous l'influence de la guerre dévastatrice, l'un des objectifs primordiaux de l'UNESCO était d'empêcher de futurs conflits armés en encourageant la communication internationale.En 1949, la Suisse a également adhéré à cette organisation, ce qui a été immédiatement célébré par une exposition au Palais des Congrès de Zurich à la fin du mois d'août de la même année. L'exposition avait également pour but d'informer la population suisse sur les objectifs et les possibilités de cette organisation et de l'inciter à y participer, raison pour laquelle elle était liée à l'exposition populaire sur la radio qui avait lieu en même temps.L'une des pièces maîtresses de l'exposition conçue et réalisée par l'artiste et créateur zurichois Gottfried Honegger (1971-2016) était constituée par 13 panneaux illustrés de l'artiste lucernois Hans Erni, qui avait acquis une notoriété nationale quelques années auparavant avec la peinture murale monumentale "La Suisse, pays de vacances des peuples" au pavillon du tourisme de l'exposition nationale de Zurich en 1939.Les panneaux montrent, dans le style de dessin virtuose d'Erni, des motifs qui peuvent être vaguement identifiés avec les domaines d'activité de l'UNESCO : Un couple lisant peut être interprété comme une référence à l'éducation, une tête à côté de formes d'organes peut signifier la science, tandis que la multitude de visages - également présents sur la présente planche - peut représenter la communication pacificatrice. Les panneaux sont donc un exemple précoce des efforts déployés par Hans Erni tout au long de sa vie pour présenter des faits complexes sous une forme visuellement attrayante.  Les panneaux ont été accueillis de manière très controversée : Alors que certains commentaires dans la presse ont loué leur fraîcheur et leur modernité, la presse conservatrice en particulier a strictement rejeté les panneaux, la réputation d'artiste "d'extrême gauche" d' Erni dans la Suisse du début de la guerre froide ayant peut-être joué un rôle à cet égard.Après l'exposition, les panneaux ont disparu et ont vécu dans l'ombre pendant des décennies dans un dépôt public. Récemment, ils ont été restaurés sur mandat de la Collection d'art de la Confédération et remis en prêt permanent à la Fondation Hans Erni, dans le musée de laquelle ils seront à nouveau exposés au public pour la première fois depuis des décennies.
  • Hans Erni (1909-2015)
    Panneau illustré pour l'exposition de l'UNESCO, Zurich ...
  • Erni Hans (Pseudonym François Grèques) (1909 - 2015)
  • Inv. Nr. HEM-424
  • en savoir plus